PASSION POUR LA COLLECTION DU RENNKOMPRESSOR
– c’est une longue désignation, mais la liste des pompes de collection de Frank Dellanna est encore considérablement plus longue. Ce médecin de 55 ans originaire de Cologne décrit son passe-temps inhabituel comme « un peu bizarre ». Il nous explique ici comment tout cela est arrivé.
Monsieur Dellanna, certains collectionnent les timbres. Mais vous, vous collectionnez les pompes. Pourquoi ?
Ma femme dirait que c’est parce qu’il n’y avait plus de place pour les vélos de course. Mais ce n’est pas tout à fait correct. Au fil des ans, j’ai rassemblé une petite collection de vélos de course anciens. C’est surtout l’esthétique des cadres fins en acier qui me fascine depuis les années 1980. C’est exactement cette esthétique que j’ai trouvée dans la forme du Rennkompressor. C’est ce qui m’a finalement poussé vers cette collection.
Quand cette grande passion a-t-elle commencé ?
Je m’en souviens exactement. C’était sur un petit marché de pièces de vélo de course. Un modèle spécial de Rennkompressor était exposé sur un stand, comme une peinture classique dans un cadre doré digne d’un musée. Je me suis probablement dit inconsciemment que le Rennkompressor, tel un objet d’art, valait la peine d’être collectionné.
Outre l’esthétique, qu’est-ce qui vous fascine à propos du Rennkompressor ?
La tradition et la fonctionnalité. Je trouve cela formidable quand un produit est de si bonne qualité qu’il dure des décennies et que sa fabrication reste inchangée, comme dans le passé. De plus, le Rennkompressor est fabriqué dans le Sauerland, ce que j’ai toujours trouvé sympathique. Cependant, en dehors de ces quelques aspects, une chose est cruciale : je n’ai jamais tenu en main une pompe qui soit aussi facile d’utilisation.
Combien de Rennkompressor possédez-vous ?
J’en possède maintenant 88. Certains sont identiques mais dans des versions et des états différents, tout comme certains modèles en édition limitée, que j’aime particulièrement. On n’a jamais fini d’être collectionneur, mais mon but était de posséder chaque modèle dans chaque couleur. Évidemment, dans notre famille de cyclistes, nous utilisons chaque jour deux Rennkompressor.
Avez-vous un Rennkompressor préféré ?
Le rouge est ma couleur préférée et il n’est donc pas étonnant que j’aie deux Rennkompressor préférés : par-dessus tout, un modèle rare de 1966 ; mon rêve s’est réalisé après une recherche laborieuse. Puis le modèle anniversaire qui a été lancé en 2016 pour le 50e anniversaire du Rennkompressor.
Qu’en disent votre famille et vos amis ?
C’est un point délicat. On se moque un peu de moi. Mes fils pensent plutôt du bien de ma collection, et mon épouse conserve une distance diplomatique. Malgré cela, je n’ai aucune difficulté à ne pas pouvoir partager cette passion.
